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La garde d’enfant et le covid

Tout le monde le sait ! L’une des actualités qui auront bouleversé le monde aujourd’hui plus que jamais, c’est bel et bien le coronavirus. Cette pandémie a touché toutes les couches de la société sur presque tous les plans, que ce soit personnel ou que ce soit professionnel. Le coronavirus a provoqué d’importantes réformes et continue d’influer sur le cours du monde dans tous ses aspects. L’une des questions dont il est essentiel de tenir compte est avant tout la garde d’enfants. De nombreuses décisions ont été prises à cet effet en France et plusieurs autres réformes continuent de s’annoncer. Voici donc l’essentiel.

Les cas contact et la fermeture des écoles

À partir du 1er septembre 2020, la France a vu de nombreux cas de covid se multiplier. Cela a entraîné une fermeture massive de plusieurs établissements scolaires dans tout le pays. Ce premier fait, ainsi que l’identification de cas contact concernant certains enfants scolarisés a induit pour certains parents la difficulté, voire l’impossibilité d’aller travailler. Pour cause, ces derniers devraient garder leurs enfants eux-mêmes. Certains parents ne pouvaient pas non plus télétravailler pour cette même cause. Considérant cela, le ministre de la Santé a pris l’initiative de réactiver le dispositif d’activité partielle, afin que reprenne la garde d’enfants.

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Le dispositif d’activité partielle réactivé à partir du 1er septembre

Depuis le 1er septembre, force a été de constater que tous les salariés qui ont vu leurs activités s’arrêter à cause de la garde d’enfants ont pu bénéficier du dispositif d’activité partielle.

Par ailleurs, le dispositif d’indemnisation ne prend en compte qu’un seul parent à la fois par foyer. Autrement dit, dans le cas où les deux parents ont dû arrêter de télétravailler alors qu’il devrait télétravailler, il n’y a qu’un seul d’entre les deux qui pourra bénéficier des indemnisations. Et pour en bénéficier, il faudra que ce seul parent présente un justificatif qui atteste de la fermeture des classes ou de la situation de cas contact de son enfant.

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Ainsi, à partir du 1er septembre 2020, l’évolution de la pandémie a amené le gouvernement à adapter de nouvelles règles indépendamment du décret du 29 août 2020. Depuis le 1er mai, les travailleurs mis en activités partielles perçoivent une indemnité pouvant aller jusqu’à 70 % du salaire brut qu’ils prennent. Pour ce qui est des salariés payés au SMIC, c’est 100 % de leur salaire qu’ils reçoivent. Ces derniers pourront bénéficier de ce revenu à compter du premier jour de remplacement, jusqu’à la fin de la durée d’isolement. C’est donc une mesure qui permet d’éviter une grande perte de rémunération sur le long terme.

Les cas prévus

Le dispositif d’activité partielle prévoit trois cas. Le premier est celui des travailleurs du privé. Ces derniers seront rémunérés à 84 % de leur salaire. Il y a ensuite les contractuels et les indépendants qui bénéficieront d’indemnités journalières. Pour ce qui est des fonctionnaires, ces derniers seront placés dans une situation ASA, Autorisation Spéciale d’Absence. C’est là, une solution assez intéressante.

L’impact du confinement sur la garde d’enfant

Le confinement a entraîné une véritable crise de la garde d’enfants et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les écoles et les crèches ont été fermées afin de limiter la propagation du virus. Cela a obligé de nombreux parents à rester chez eux pour s’occuper de leurs enfants. Le télétravail ne peut pas être envisagé par tous les employeurs ou dans toutes les situations professionnelles.

Mais cette situation a aussi eu un impact psychologique sur les parents et les enfants concernés. Les premiers ont souvent dû jongler entre leur travail à domicile et la garde des enfants, créant ainsi un stress supplémentaire qui peut avoir des conséquences sur leur santé mentale. Quant aux seconds, ils se sont retrouvés privés d’école ou de crèche durant plusieurs semaines voire mois, ce qui peut influencer leur développement social et éducatif.

Face à ces difficultés rencontrées lors du confinement lié au Covid-19, l’État français a mis en place divers dispositifs pour venir en aide aux familles impactées par cette situation sans précédent, tels que l’activité partielle présentée précédemment, mais aussi le versement anticipé des allocations familiales ou encore l’aide exceptionnelle destinée aux assistantes maternelles ayant perdu une partie importante de leurs revenus pendant la période de confinement.

Vous devez également mentionner les aides financières possibles, mais aussi les solutions alternatives existantes, telles que le partage avec un autre parent/tuteur légal ou encore la mise en place du système ‘baby-sitting inversé’.

Les alternatives de garde en période de crise sanitaire

Face à la crise de la garde d’enfant causée par le Covid-19, les parents ont été obligés de trouver des alternatives pour faire face aux difficultés rencontrées. Plusieurs solutions existent pour garantir une garde appropriée des enfants tout en respectant les mesures sanitaires.

Il faut regrouper tous les enfants pendant une partie de la journée. Cela peut aider financièrement en réduisant le coût global de la garde d’enfants.

Certains parents ont aussi choisi l’enseignement à domicile, qui consiste à superviser les cours donnés par l’école via internet et fournir une assistance supplémentaire si nécessaire. Toutefois, cette option nécessite plus d’attention et de temps libre car cela implique que le parent assume pleinement son rôle pédagogique auprès de ses enfants durant cette période inédite.

Il existe aussi des entreprises spécialisées dans ce domaine qui proposent des services adaptés au contexte sanitaire actuel tels que la garde à domicile. Les intervenants sont formés pour garantir la sécurité des enfants et respecter les mesures sanitaires en place.

Il n’y a pas de solution idéale pour faire face à la crise de garde causée par le Covid-19. Chaque famille doit évaluer sa situation en fonction de ses besoins et trouver une alternative qui convient le mieux à ses contraintes tout en respectant les directives sanitaires.